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  Quelques textes de l'atelier 2nde PLS et SSM (2010-2011)

Vous pouvez tout à la fois lire les textes et les entendre, lus par un élève. 




un texte de Jean Cédric
lu par lui-même

un texte de Jean Cédric
lu par lui -même

un texte de Mehdi
lu par lui-même

un texte de Sirine
lu par Mehdi

un texte de Nogaye
lu par elle-même

un texte de Kevin
lu par par lui-même
 
un texte de Lucie
 lu par Arthur

un texte de Karamadi
lu par Kevin

un texte de Souleymane
lu par Arthur

un texte de  Fatima 
lu par elle-même

un texte de Souad
lu par Fatima

un texte d'Anthony
lu par lui-même

un texte de Cheun
lu par Anthony

un texte de Lassana
lu par  Anthony

un texte de Mélie
lu par Nogaye

un texte de Réda
lu par Nogaye

un texte de Tiphaine
lu par Nogaye

un texte de Sofiane
lu par lui-même

un texte de Sofiane
lu par lui-même



Je dois écrire. Je regarde mes mains qui ne veulent pas exprimer ce que je ressens, alors je fais une pause. La crainte de ne pas réussir envahit mon cœur. Je joue avec la gomme, elle qui a le pouvoir d’effacer les erreurs de l’écriture, malheureusement pas celles de la vie.

Mélie               pour écouter ce texte lu par Nogaye, cliquez ici

 


 

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Mon livre, c’est comme un univers de souffles
Un vent qui souffle,
Les feuilles se posent
Sans se poser de questions
Venant de mon pays où les idées s’installent comme une grande respiration,
C’est avec cette inspiration que j’écris cela
Pour éloigner toute pensée, toute douleur
Sans aucune raison,
Je m’exprime.

Tiphaine              pour écouter ce texte lu par Nogaye, cliquez ici

 
 

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Je ne suis pas dans un miroir
Mais je vis avec un reflet
Qui est prêt à vous émouvoir.
Moi, j’vis avec lui et ça m’plait.

Certes, j’aurais aimé être unique,
Mais il me vole presque la vedette.
Je lui balance donc des piques
Et lui, répond avec des pichenettes.

Des différences vestimentaires :
Ensemble sweat-baskets pour lui,
Pour moi, slim et ch’veux dans l’air.
De toute façon, nous deux on vit.

Et que ça vous plaise ou non,
Merwan et Réda font la paire,
Dehors ou à la maison.
Un grand merci à notre mère. 

Réda                  pour écouter ce texte lu par Nogaye, cliquez ici

 

 

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Aujourd’hui, rien ne me vient. Mon esprit est vide. Sous la rature se dissimule ce rien qui semble tenir en équilibre sur un fil de ma vie. Avec le recul, je dirais que ce n’était pas grand chose.

Juste un petit chagrin.

Je me heurte à quelque chose mais je ne sais pas ce que c’est. Du coup, je me dis que ce n’est rien. Ça ne me déplait pas tant que çà de ne pas savoir à quoi je me heurte, peut-être que ce n’est rien, ou peut-être qu’au fond, je ne suis rien.

Mehdi                  pour écouter Mehdi lire son texte,  cliquez ici

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Je vis ma vie comme je le sens
Comme je le vois
Je traverse un long périple
Comme une goutte d’eau coulant sur une vitre
Mais cette goutte d’eau aura une fin
Et je serai cette goutte d’eau

Sofiane              pour écouter Sofiane lire son texte, cliquez ici

 

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Je ne me fais jamais remarquer
Je suis indétectable
On ne me connaît pas
Je suis méconnaissable
On ne m’a jamais vu
Je suis invisible
Je suis une lune avec une face cachée que personne ne voit

Sofiane               pour écouter Sofiane lire son texte, cliquez ici

 

 

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J’ai plus d’idées, y a trop d’mots,
Trop d’mots qui se mélangent dans ma tête,
Trop d’mots qui ne veulent rien dire pour moi,
Dans ma tête, je ne m’y retrouve plus avec tous ces mots qui rentrent, sachant qu’ils seront perdus.
Je me heurte à mon envie de ne pas laisser les mots perdus
J’ai envie de mots si simples,
Utiles, qui feront du bonheur, deux par deux.

Quand on me dit d’écrire un poème, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est : « T’en fais pas, garde la pêche, tu trouveras bien une idée, un jour ! » Ce jour, je l’ai attendu, tellement attendu que j’ai fini par oublier ce qu’était un poème. J’ai connu autrefois des mots si simples et utiles, qui n’abîmeront pas les yeux, mais  qui sont aujourd’hui des mots qui rendent aveugle.

Nogaye              pour écouter Nogaye lire son texte, cliquez ici

 

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J’écris
J’ai jamais écrit
Je n’ai pas besoin
d’enfermer mes sentiments
dans des prisons
de papier. Cet aphorisme
résume bien ma situation.

Sirine              pour écouter ce texte lu par Mehdi, cliquez ici

 

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Je suis comme un objet qui tombe dans le vide
Voyons cet objet intègre céder à son tour quand je m’y agrippe.
Est-ce le poids de mon corps ou celui de mon incapacité ?
Ma vie, c’est comme un schéma éclaté.
J’essaye de mieux vivre en essayant de dissimuler
Toute cette peur  qui n’arrête pas de me hanter.
Les gens disent qu’il y a une solution à tout.
Je cherche la mienne, même en avançant dans le doute.

Karamadi                pour écouter ce texte lu par Kevin, cliquez ici

 

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Beaucoup de choses crient en moi
Mais personne ne les voit
Je voudrais que cette tristesse disparaisse soit invisible
Mais j’ai bien peur que ce soit impossible
Toutes ces émotions j’essaye de les faire sortir
Et je les oublie pour qu’elles se traduisent par un sourire

Kevin                  pour écouter Kevin lire son texte,  cliquez ici

 

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Mon pays imaginaire s’est fait détruire par le quotidien.
L’adolescence a pris le dessus
sur les rêves de gosse
et tout a été chamboulé.

Jean-Cédric             pour écouter Jean-Cédric lire son texte, cliquez ici

 

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Il n’y a aucun obstacle sur ma route
Je suis sans attache, le vent guide ma route
Je ne me heurte jamais à quelque chose
Si ce n’est de vieux souvenirs d’enfance
L’avenir me tend les bras, le passé me rattrape

Jean-Cédric                 pour écouter Jean-Cédric lire son texte, cliquez ici

 

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Pourquoi écrire ?

Est-ce pour fuir ?

M’évader du quotidien
pour réaliser un monde où je me sens bien ?

Les mots me viennent à l’esprit,
ces mots décrivent ce que je vis.

J’écris pour me vider de ces choses qui me font rire ou pleurer.
Les écritures décrivent les vibrations de mon cœur,
de ces personnes qui ont créé mon bonheur.

Dans mes poèmes, j’écris mes sentiments.
En les lisant, on voit qui je suis vraiment.

Pour un enfant, écrire, c’est un trésor.
Les perles de son cœur sont en or.
Cet enfant dont l’âme est pure,
Ces portes sont une armure.

Souad                  pour écouter ce texte lu par Fatima, cliquez ici

 

 

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Je suis cette petite table,
Ce bout de bois incassable.
Je me sens seule, près de ces quatre murs,
Obnubilée par tout cet air pur.
Mais je n’ai pas à me sentir seule :
Ces êtres aussi arrogants qu’ils soient,
Sont aussi indirectement très dépendants de moi.
Je suis leur support,
Et je dois supporter çà.
Je suis leur réconfort.
Parfois, une tempête de leurs larmes s’abat sur moi.
Si seulement ils savaient que je vis,
Que j’observe leurs envies, leurs oublis.
Je leur tends mes bras, car je suis cette table,
Cette table consolable.

Fatima              pour écouter Fatima lire son texte, cliquez ici

 

 

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Mon jeu d’enfant à moi est le cache-cache.

Tellement mes émotions étaient fortes que j’étais introuvable.
Le cache-cache me fait penser à une course poursuite.
Ma cachette était au fond de mes pensées, lorsque je les vidais, j’étais démasqué.

Souleymane           pour écouter ce texte lu par Arthur, cliquez ici

 

 

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Quand je cède à ce sentiment, je ne vis plus.

Mon cœur ne bat plus
Mes paroles se bousculent
Et j’arrête de penser.
Je n’ai plus aucune capacité intellectuelle
Je ne veux qu’une seule chose : extérioriser cette colère,
La faire sortir.

Lucie                  pour écouter ce texte lu par Arthur, cliquez ici

 

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Mon pays n’existe point, je le créé petit à petit, je ne sais où je vais, je ne sais ce que je créé. Je me trouve entre l’enfer et le paradis, le néant m’envahit et je ne peux m’en sortir. Je cherche une issue mais aucune ne s’offre à moi. Je ne sais même pas qui je suis alors comment créer un monde à mon envie.
Je suis toujours dissipé,
jamais concentré,
je ne veux pas rester seul pour penser.
Penser me trouble la vision.

Lassana              pour écouter ce texte lu par Arthur, cliquez ici

 

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J’ai relu ce texte que j’ai écrit par moi-même depuis le début… et je me suis rendu compte que pour la première fois de ma vie, ce sont mes sentiments qui ont écrit à ma place…je n’ai fait que rédiger ce que je ressens … je tiens juste le stylo … si je dois en faire la lecture un jour, je ne pourrais pas savoir ce que les gens en pensent directement … mais je suis et je serais quand même fier de ce que j’écris, quoi que les gens en penseront…. D’ailleurs, ça me plaît d’écrire, donc je vais continuer…

Anthony          pour écouter Anthony lire son texte, cliquez ici

 

 

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Ces sentiments d’écriture, je ne peux les décrire brièvement.
Je pense que ce n’est pas un sentiment que l’on peut écrire totalement mais un sentiment qui se ressent. Cette émotion qui nous vient du cœur s’extirpe du fond de nous, puis anime notre pensée et donne vie à l’imagination.
C’est alors qu’une mécanique se déclenche, et lorsqu’elle s’arrête, on est fier de notre création.

Cheun              pour écouter ce texte lu par Anthony,  cliquez ici

 

   

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