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Je dois écrire. Je regarde mes mains qui ne veulent pas
exprimer ce que je ressens, alors je fais une pause. La crainte de ne pas
réussir envahit mon cœur. Je joue avec la gomme, elle qui a le pouvoir
d’effacer les erreurs de l’écriture, malheureusement pas celles de la vie.
Mélie pour écouter ce texte lu par Nogaye, cliquez ici
Mon livre, c’est comme un
univers de souffles
Un vent qui souffle,
Les feuilles se posent
Sans se poser de questions
Venant de mon pays où les
idées s’installent comme une grande respiration,
C’est avec cette inspiration
que j’écris cela
Pour éloigner toute pensée,
toute douleur
Sans aucune raison,
Je m’exprime.
Tiphaine pour écouter ce texte lu par Nogaye, cliquez ici
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Je ne suis pas dans un miroir
Mais je vis avec un reflet
Qui est prêt à vous émouvoir.
Moi, j’vis avec lui et ça m’plait.
Certes, j’aurais aimé être unique,
Mais il me vole presque la vedette.
Je lui balance donc des piques
Et lui, répond avec des pichenettes.
Des différences vestimentaires :
Ensemble sweat-baskets pour lui,
Pour moi, slim et ch’veux dans l’air.
De toute façon, nous deux on vit.
Et que ça vous plaise ou non,
Merwan et Réda font la paire,
Dehors ou à la maison.
Un grand merci à notre mère.
Réda pour écouter ce texte lu par Nogaye, cliquez ici
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Aujourd’hui, rien ne me vient. Mon esprit est vide.
Sous la rature se dissimule ce rien qui semble tenir en équilibre sur un fil de
ma vie. Avec le recul, je dirais que ce n’était pas grand chose.
Juste un
petit chagrin.
Je me heurte à quelque chose mais je ne sais pas ce
que c’est. Du coup, je me dis que ce n’est rien. Ça ne me déplait pas tant que
çà de ne pas savoir à quoi je me heurte, peut-être que ce n’est rien, ou
peut-être qu’au fond, je ne suis rien.
Mehdi pour écouter Mehdi lire son texte, cliquez ici
Je vis ma vie comme je le sens
Comme je le vois
Je traverse un long périple
Comme une goutte d’eau coulant sur une vitre
Mais cette goutte d’eau aura une fin
Et je serai cette goutte d’eau
Sofiane pour écouter Sofiane lire son texte, cliquez ici
Je ne me fais jamais remarquer
Je suis indétectable
On ne me connaît pas
Je suis méconnaissable
On ne m’a jamais vu
Je suis invisible
Je suis une lune avec une face cachée que personne
ne voit
Sofiane pour écouter Sofiane lire son texte, cliquez ici
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J’ai plus d’idées, y a trop d’mots,
Trop d’mots qui se mélangent dans ma tête,
Trop d’mots qui ne veulent rien dire pour moi,
Dans ma tête, je ne m’y retrouve plus avec tous ces mots qui
rentrent, sachant qu’ils seront perdus.
Je me heurte à mon envie de ne pas laisser les mots perdus
J’ai envie de mots si simples,
Utiles, qui feront du bonheur, deux par deux.
Quand on me dit d’écrire un poème, la première chose qui me
vient à l’esprit, c’est : « T’en fais pas, garde la pêche, tu
trouveras bien une idée, un jour ! » Ce jour, je l’ai attendu,
tellement attendu que j’ai fini par oublier ce qu’était un poème. J’ai connu
autrefois des mots si simples et utiles, qui n’abîmeront pas les yeux,
mais qui sont aujourd’hui des mots qui
rendent aveugle.
Nogaye pour écouter Nogaye lire son texte, cliquez ici
J’écris
J’ai jamais écrit
Je n’ai pas besoin
d’enfermer mes sentiments
dans des prisons
de papier. Cet aphorisme
résume bien ma situation.
Sirine pour écouter ce texte lu par Mehdi, cliquez ici
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Je suis comme un objet qui tombe dans le vide
Voyons cet objet intègre céder à son tour quand je
m’y agrippe.
Est-ce le poids de mon corps ou celui de mon
incapacité ?
Ma vie, c’est comme un schéma éclaté.
J’essaye de mieux vivre en essayant de dissimuler
Toute cette peur
qui n’arrête pas de me hanter.
Les gens disent qu’il y a une solution à tout.
Je cherche la mienne, même en avançant dans le
doute.
Karamadi pour écouter ce texte lu par Kevin, cliquez ici
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Beaucoup de choses crient en
moi
Mais personne ne les voit
Je voudrais que cette
tristesse disparaisse soit invisible
Mais j’ai bien peur que ce
soit impossible
Toutes ces émotions j’essaye
de les faire sortir
Et je les oublie pour
qu’elles se traduisent par un sourire
Kevin pour écouter Kevin lire son texte, cliquez ici
Mon pays imaginaire s’est fait détruire par le
quotidien.
L’adolescence a pris le dessus
sur les rêves de gosse
et tout a été chamboulé.
Jean-Cédric pour écouter Jean-Cédric lire son texte, cliquez ici
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Il n’y a aucun obstacle sur ma route
Je suis sans attache, le vent guide ma route
Je ne me heurte jamais à quelque chose
Si ce n’est de vieux souvenirs d’enfance
L’avenir me tend les bras, le passé me rattrape
Jean-Cédric pour écouter Jean-Cédric lire son texte, cliquez ici
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Est-ce pour fuir ?
M’évader du quotidien
pour réaliser un monde où je me sens bien ?
Les mots me viennent à l’esprit,
ces mots décrivent ce que je vis.
J’écris pour me vider de ces choses qui me font rire
ou pleurer.
Les écritures décrivent les vibrations de mon cœur,
de ces personnes qui ont créé mon bonheur.
Dans mes poèmes, j’écris mes sentiments.
En les lisant, on voit qui je suis vraiment.
Pour un enfant, écrire, c’est un trésor.
Les perles de son cœur sont en or.
Cet enfant dont l’âme est pure,
Ces portes sont une armure.
Souad pour écouter ce texte lu par Fatima, cliquez ici
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Je suis cette petite table,
Ce bout de bois incassable.
Je me sens seule, près de ces quatre murs,
Obnubilée par tout cet air pur.
Mais je n’ai pas à me sentir seule :
Ces êtres aussi arrogants qu’ils soient,
Sont aussi indirectement très dépendants de moi.
Je suis leur support,
Et je dois supporter çà.
Je suis leur réconfort.
Parfois, une tempête de leurs larmes s’abat sur moi.
Si seulement ils savaient que je vis,
Que j’observe leurs envies, leurs oublis.
Je leur tends mes bras, car je suis cette table,
Cette table consolable.
Fatima pour écouter Fatima lire son texte, cliquez ici
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Mon jeu d’enfant à moi est le cache-cache.
Tellement mes émotions étaient fortes que j’étais
introuvable.
Le cache-cache me fait penser à une course poursuite.
Ma cachette était au fond de mes pensées, lorsque je les
vidais, j’étais démasqué.
Souleymane pour écouter ce texte lu par Arthur, cliquez ici
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Quand je cède à ce sentiment, je ne vis plus.
Mon cœur ne bat plus
Mes paroles se bousculent
Et j’arrête de penser.
Je n’ai plus aucune capacité intellectuelle
Je ne veux qu’une seule chose : extérioriser
cette colère,
La faire sortir.
Lucie pour écouter ce texte lu par Arthur, cliquez ici
Mon pays n’existe point, je le créé petit à petit,
je ne sais où je vais, je ne sais ce que je créé. Je me trouve entre l’enfer et
le paradis, le néant m’envahit et je ne peux m’en sortir. Je cherche une issue
mais aucune ne s’offre à moi. Je ne sais même pas qui je suis alors comment
créer un monde à mon envie.
Je suis toujours dissipé,
jamais concentré,
je ne veux pas rester seul pour penser.
Penser me trouble la vision.
Lassana pour écouter ce texte lu par Arthur, cliquez ici
J’ai relu ce texte que j’ai écrit par moi-même
depuis le début… et je me suis rendu compte que pour la première fois de ma
vie, ce sont mes sentiments qui ont écrit à ma place…je n’ai fait que rédiger
ce que je ressens … je tiens juste le stylo … si je dois en faire la lecture un
jour, je ne pourrais pas savoir ce que les gens en pensent directement … mais
je suis et je serais quand même fier de ce que j’écris, quoi que les gens en
penseront…. D’ailleurs, ça me plaît d’écrire, donc je vais continuer…
Anthony pour écouter Anthony lire son texte, cliquez ici
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Ces sentiments d’écriture, je ne peux les décrire
brièvement.
Je pense que ce n’est pas un sentiment que l’on peut
écrire totalement mais un sentiment qui se ressent. Cette émotion qui nous
vient du cœur s’extirpe du fond de nous, puis anime notre pensée et donne vie à
l’imagination.
C’est alors qu’une mécanique se déclenche, et
lorsqu’elle s’arrête, on est fier de notre création.
Cheun pour écouter ce texte lu par Anthony, cliquez ici