Le déroulement de l’épreuve orale

 

  En situation d’examen, le temps se répartit comme suit :

 
30 mn de préparation pour votre brouillon

10 mn pour votre exposé

(une question posée sur un texte étudié en lecture analytique pendant l’année)

10 mn d’entretien.

 

L’accueil

 L’ordre de passage des candidats est affiché sur la porte de la salle d’examen. Soyez ponctuel. Assurez-vous que vous disposez d’une pièce d’identité à jour, de votre convocation, de votre descriptif (appelé aussi « liste de bac »), de tous les textes étudiés en lecture analytique (photocopies et œuvres  (vierges de toute annotation).

Lorsque l’examinateur vous fait entrer dans la salle, il vous donnera votre sujet : il vous dit sur quel texte vous allez être interrogé(e) et quelle est la question que vous devez traiter. Pour voir des exemples de questions posées lors de l’épreuve orale, cliquez ici.

A partir de ce moment, vous vous installez au fond de la salle d’examen. Vous prenez votre texte, on vous donne du brouillon et vous disposez de 30 mn pour préparer votre intervention.

Il faudra apporter une montre (et non un téléphone portable) pour pouvoir gérer votre temps de préparation.

 
1ère partie de l’épreuve : l’exposé (de 10mn)

 

Vous pouvez commencer, au choix, par votre lecture ou par votre introduction.

- L’examinateur interrompra votre lecture au bout de quelques lignes (1 ou 2 mn). Soignez cette lecture car elle est prise en compte dans l’évaluation. Entraînez-vous chez vous avant le jour de l’épreuve. Malgré le stress lié à l’examen, il faudra réussir une lecture soignée et expressive.

- Dans l’introduction, commencez par présenter le texte en le rattachant à un objet d’étude, une séquence, éventuellement l’œuvre dont il est extrait. Puis, reprenez la question qui vous a été posée et pour finir, annoncez votre plan (2 ou 3 mn).

- Pendant votre analyse du texte, adoptez la même démarche que dans un commentaire littéraire écrit. Annoncez clairement votre plan, vos paragraphes. L’examinateur appréciera vos transitions qui lui permettront de suivre votre plan. N’oubliez pas de citer régulièrement des exemples tirés du texte. Vous en préciserez les numéros de ligne. Par moments, assurez-vous que votre examinateur vous suit et arrive à prendre des notes. Un commentaire de qualité recourt à des outils d’analyse variés ; ne vous contentez pas de relever 1 ou 2 champs lexicaux. Pensez à tous les outils d’analyse utilisés en classe : étude des temps, de la ponctuation, de l’énonciation, des pronoms personnels, des registres (que les élèves négligent trop souvent), des figures que vous maîtrisez : métaphore, comparaison, hyperbole, anaphore, assonance, allitération

  

Quelques conseils de méthode :

• Commencez par analyser très attentivement la question qui vous est posée. Résistez à la tentation de vouloir de suite analyser le texte ou, pire encore, reproduire l’analyse faite en classe. Repérez le(s) mot(s)-clef(s) de la question car c’est à cette question qu’il vous faudra répondre pendant les 10 mn de votre exposé. Il faudra absolument reprendre le(s) mot(s)-clef(s) de la question dès l’introduction et régulièrement pendant votre exposé.

Attention : si vous n’avez pas compris la question, demandez immédiatement à l’examinateur de vous la reformuler, ou de vous l’expliquer. Au terme du temps de préparation, il sera trop tard !

• Comme toujours en situation d'examen, la gestion du temps est fondamentale :

 - les 30 mn de préparation ne vous permettront pas de rédiger entièrement votre brouillon. Votre brouillon devra s’apparenter à un plan très détaillé avec des relevés d’exemples et les numéros de lignes. Conseil : pour éviter de mélanger vos différentes feuilles de brouillon, pensez à les numéroter. Cette précaution vous évitera un stress inutile en juin. Il est même prudent d’utiliser une feuille pour l’introduction, une par partie et une dernière pour la conclusion, toutes numérotées.

 - Pendant votre exposé, surveillez votre montre. Sans entraînement, il est difficile d’évaluer son propre temps de parole. Si au bout de 3 mn, vous en êtes à votre conclusion, il est trop tard pour réagir. En fonction de l’avancée du temps, ralentissez votre propos, lisez quelques exemples supplémentaires, développez vos analyses ou, au contraire, citez des exemples sans les lire, accélérer le propos et synthétisez votre propos.

  
2ème partie de l’épreuve : L’entretien (de 10 mn)

 

En aucun cas, il ne constitue un corrigé ou une reprise de votre commentaire. Il se peut toutefois que l’examinateur vous demande de préciser un point qu’il n’aurait pas compris lors de votre commentaire.

L’objectif est d’élargir le propos, d’évaluer votre maîtrise de la séquence d’où le texte est tiré. Il vous posera par conséquent des questions sur tout le groupement de textes ou sur l’intégralité de l’œuvre pour s’assurer de votre maîtrise de l’objet d’étude. Il posera également des questions de compréhension sur les lectures cursives. On peut vous demander, par exemple, de faire un rapprochement entre les différents textes de la séquence : points communs, différences, particularités. L’entretien tendant à valoriser vos connaissances, les questions qu’on vous posera ne seront pas des « pièges » mais des perches tendues ! Un candidat qui maîtrise son cours, qui maîtrise ses textes, qui a lu toutes les lectures cursives se verra toujours valorisé pendant l’entretien. C’est le moment pour vous de montrer que vous avez travaillé tout au long de l’année. Pour finir l’entretien, il arrive qu’on propose des questions plus ouvertes : quel est le texte que vous avez préféré cette année ? que pensez-vous de cette œuvre dont vous avez commenté un extrait ?

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