Aldous Huxley, Le meilleur des mondes

285 pages

Le meilleur des mondes ou le pire ?

L'humanité est entrée dans une ère nouvelle. 

Nous sommes en l'an 632 de cette ère, appelée ère de Notre Ford. Dans le monde décrit par l'auteur, l'immense majorité des êtres humains vit au sein de l'État Mondial – seul un nombre limité de sauvages est parqué dans des réserves.

Dans cette société, les relations homme / femme ont disparu ; les êtres humains sont tous créés en laboratoire, les fœtus y évoluent dans des flacons, et sont conditionnés durant leur enfance. Certains, peu nombreux, sont « traités » pour devenir des Alpha qui vont dominer les autres. Les embryons des castes inférieures sont privés d’oxygène et reçoivent une dose d'alcool qui entrave leur développement, les réduisant à la taille d'avortons. Cette technique permet de gérer la hiérarchie sociale et résout, dès le stade embryonnaire, les problèmes liés aux marchés du travail. Le monde parfait produit un nombre précis de personnes pour chaque fonction de la société.

Une fois enfants, les jeunes humains reçoivent un enseignement qui les conditionne parfaitement durant leur sommeil. Les castes supérieures apprennent ainsi à mépriser sans remords les castes inférieures, et ces dernières apprennent à admirer l'élite de la société.



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