Cohen-Scali Sarah, Douée pour le silence

154 pages

 

 

 

 

Elle ne dit rien.

Souffre en silence.

Ne lâche pas un mot.

Elle pense : "Moi, je sais, depuis le début, ce qui se passe : quand le cœur souffre, le corps traduit, d'une manière ou d'une autre.

A force de ravaler, ravaler, sans jamais rien dire, à force de garder les lèvres verrouillées, j'ai fini par m'automutiler."

Mais on peut souffrir du silence, une sorte d'anorexie des sentiments.

 

 

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